Page de Motivation
Formation.
La Formation Simplon Développeur Web correspond à mes attentes à plusieurs niveaux.
Son fonctionnement, par le principe du Bootcamp, permet d’avoir un cadre d’apprentissage tout en restant en autonomie. Le côté intensif doublé d’un travail personnel important, permettent d’obtenir des résultats à la hauteur de ses efforts.
De plus, pour un développeur web, la pratique est très importante afin d’intégrer plus simplement des concepts théoriques parfois abstraits.
Après tout, c’est en codant que l’on devient codeur, non ?
La Formation prône l’inclusivité, même si cela ne joue pas en ma faveur. Elle permet d’apporter de la diversité dans un milieu où il en manque clairement, alors que le web impacte tout le monde, sans aucune distinction.
Travailler en groupe, surtout autant éclectiques, permet d’apprendre à collaborer avec des personnes aux façons diverses de penser et de résoudre des problèmes et donc de progresser dans le domaine humain aussi.
Parcours.
Après mon bac, je me suis retrouvé un peu perdu, ne sachant que faire de mon avenir, sans projet professionnel.
Un bac STG en poche, aucun projet en poche, un goût très prononcé pour la cuisine familiale depuis très jeune, … Malgré les conseils de mes proches de foncer dans cette branche, je freinais cette envie de peur de m’écœurer en transformant une passion en métier. J’avais également en tête l’envie des métiers de l’informatique par ma passion pour le web qui prenait aussi de la place.
Par un concours de circonstance et après une myriade de petits boulots, me voici Plongeur dans le restaurant d’une connaissance de la famille. Là, j’ai découvert la réalité de la cuisine professionnelle. Cela en aurait refroidi plus d’un mais j’ai adoré cette ambiance : des personnes qui se donnent à fond (et qui gueulent tout le temps) pour créer des plats dans le but de faire plaisir à des gens qu’ils ne connaîtront jamais.
Je sais que cela ressemble à une mauvaise ébauche du script de Ratatouille
Un an à proposer mon aide tout le temps, pour en apprendre le plus possible et en posant des tas questions, à presque en exaspérer mes collègues. Au terme de cette année, je saisis l’offre d’un autre restaurant souhaitant me former à la cuisine après 6 mois de plonge.
C’est à ce moment que le Chef me prévient : « Tu me donnes 3 ans de ta vie, je ferais de toi un cuisinier. » Je sais que cela ressemble à une mauvaise ébauche du script de Ratatouille, et pourtant c’est la vérité.
Me voilà alors lancé dans cette aventure.
Un an, en tant que commis de cuisine, à apprendre à réaliser les tâches les plus simples mais indispensables, à recommencer jusqu’à me perfectionner, à me couper, me brûler,…
Puis un an de CAP en alternance pour valider mes acquis, prendre de l’assurance et m’améliorer.
Avec la confiance, viennent les responsabilités et je passe Chef de Partie. Cela consiste à gérer une partie de l’équipe, environ 6 personnes, tout en transmettant mon savoir aux apprentis, qui se ratent, se coupent, se brûlent…
Vraiment, les oignons, il n’y a pas de bonne technique
Après quatre années passées, bien que l’envie de quitter de Lyon et le restaurant grandisse en moi, le Chef me demande de rester pour la saison d’hiver en tant Second de Cuisine. Et là, clairement, je vais en chier. Gérer la cuisine les week-ends, pendant les vacances du chef, l’équipe, les commandes, les responsabilités, les problèmes… Et je m’en sors plutôt bien. Je pars fin Janvier, avec les remerciements de mon équipe, qui aura été comme une famille dysfonctionnelle que j’ai pourtant aimé.
Après 5 ans de sueur, de sang et de larmes (vraiment, les oignons, il n’y a pas de bonne technique), c’en est fini de cette ville et de cette vie.
C’est ainsi que je me retrouve à faire mes valises pour Chambéry et commencer une nouvelle vie, trouver un nouveau restaurant, et faire ce que j’aime.
Puis, encore un concours de circonstances et le premier confinement débute.
Changements.
Avec ce début de nouvelle vie enfermé dans mon appartement, je cherche des occupations. Naturellement, je finis les jeux-vidéos et les projets de bricolages laissés en suspens par manque de temps à Lyon. Puis, en rangeant mes cartons, je retombe sur mon Raspberry Pi de la Honte. « De la Honte », parce que cela fait maintenant quelques années qu’il traîne dans sa boite, en attente d’en faire quelque chose. Je me plonge alors dans le projet d’en faire un Media-Center. Après moult tutos, prises de nez avec Linux, et autres recherches de câbles, je réussis. Enfin, j’en ai fait quelque chose !
Me voilà lancé. Après une discussion avec une amie développeuse Web et sur ses conseils, je commence une "formation" sur Udemy d’une cinquantaine d’heures. Le développement m’avait toujours intéressé, mais aussi intimidé. Je me rends compte que je passe des journées entières à bidouiller, tester et rechercher des choses hors du cours. Cette cinquantaine d’heures s’est vite transformée en une bonne centaine. J’adore ça, c’est génial !
L’idée naissante il y a quelques années auparavant commence à se transformer en projet. Le confinement se termine et je retourne travailler en cuisine dans un restaurant merveilleux, Le Local, à la Ravoire. Je vous le conseille, tout y est vraiment parfait, l’équipe, les produits, les plats, le concept, c’est vraiment le restaurant parfait. Cependant le métier ne me correspond plus, les horaires, le rythme, font que je n’ai plus le temps pour des envies personnelles annexes.
Le projet se concrétise. Je me renseigne sur les écoles et formations disponibles dans cette branche. Et donc, me retrouve à vous envoyer cette candidature.
Ce projet, même s’il apparaît être une simple distraction due au confinement, est beaucoup plus réfléchit. En effet, c’est une branche qui m’a toujours intéressé. Je me suis toujours renseigné, un peu de loin, certes, mais pense avoir une vision claire de ce qui m’attend et de ce que je peux en attendre. Je sais que cela ne sera pas simple, surtout pour démarrer, mais je suis prêt à y mettre tout mon cœur et à tout donner.